FR
Dispositifs internationaux
Actualités
Actuellement, il existe deux principaux types de financements publics pour soutenir la recherche en Nouvelle-Zélande :
Malgré ces dispositifs, la Nouvelle-Zélande figure parmi les pays de l’OCDE ayant un taux d’aide publique à la R&D calculé en pourcentage de PIB, se situant en dessous de la médiane.
Ce nouveau dispositif de financement fiscal de la recherche devrait concerner toutes les entreprises, quelle que soit leur nature juridique. Il ne pourra pas se cumuler avec les subventions pour la croissance des entreprises qu’il devrait, à terme, remplacer. Concrètement, le montant du crédit d’impôt s’élèverait à 15 % du montant des dépenses éligibles qui devront atteindre un minimum de 50 000 dollars. Cela étant dit, les entreprises qui sous-traitent leur R&D à des prestataires de recherche agréés pourraient bénéficier du crédit d’impôt même si elles ne respectent pas le seuil minimal. Le Gouvernement néo-zélandais prévoit également dans ce dispositif qu’une partie de ces dépenses de R&D, 10 % maximum, puissent être réalisées à l’étranger.
Par ailleurs, un plafond de dépenses éligibles au crédit d’impôt serait fixé à 120 millions de dollars (NZD) et un mécanisme de remboursement du crédit d’impôt non imputé serait mis en place, plafonné à 1,7 million de dollars (NZD).
Enfin, ce nouveau dispositif coexisterait avec les subventions pour la croissance jusqu’au 31 mars 2019.
S’agissant des règles encadrant le bénéfice de ce soutien fiscal à la R&D, il est notamment prévu que celle relative à la propriété des résultats, condition encadrant le régime actuel, soit assouplie. Ainsi, l’entreprise pourrait bénéficier de ce financement indirect pour ses travaux de R&D, dès lors :
S’agissant des critères encadrant l’éligibilité technique, le futur dispositif incitatif néo-zélandais semble s’inspirer du Manuel de FRASCATI.
Il est ainsi indiqué que les activités de R&D devraient :
L’entrée en vigueur de ce nouveau régime fiscal de soutien à la R&D est envisagée pour l’année fiscale 2019-2020.
Globalement, le constat est le même dans les différentes parties du monde : les pays renforcent leurs dispositifs fiscaux d’aide à la R&D afin de conserver et développer la R&D sur leurs territoires.
Olivia CERVEAU-REYNAUD, Directrice Fiscale, Associée ACIES-ABGI France
Cf. OECD (2018) “R&D Tax Incentives: NEW ZEALAND, 2017”, www.oecd.org/sti/rd-tax-stats-new-zealand.pdf, Directorate for Science, Technology and Innovation, April 2018 : le montant de crédit d’impôt restitué est le plus faible des montants suivants :
https://www.callaghaninnovation.govt.nz/sites/all/files/growth-grant-pre-application-checklist.pdf
Soit 36 pays membres à travers le monde
Cf. OECD (2018) “R&D Tax Incentives: NEW ZEALAND, 2017”, www.oecd.org/sti/rd-tax-stats-new-zealand.pdf, Directorate for Science, Technology and Innovation, April 2018 and OECD R&D Tax Incentives Indicators, March 2017 http://oe.cd/rdtax
Cf. New Zealand R&D Tax Incentive: Policy changes from the Discussion, Ministry of Business, Innovation & Employment, October 2018.