Point d’étape | Projet de Loi de finances 2025
Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) est un crédit d’impôt destiné à soutenir les entreprises dans le financement de leurs dépenses de R&D.
Seules les activités de recherche fondamentale, appliquée, ainsi que le développement expérimental sont éligibles au CIR.
Concrètement, une activité de recherche éligible au CIR doit répondre aux 5 critères cumulatifs, issus du Manuel de FRASCATI, ci-dessous précisés :
Les entreprises bénéficiaires sont celles :
Les associations peuvent également bénéficier du CIR dès lors que les opérations de R&D s’inscrivent dans le secteur lucratif (soumis aux impôts commerciaux) de leur activité.
Les dépenses éligibles sont celles qui impactent le résultat imposable de l’entreprise déclarante.
Elles doivent avoir été engagées sur l’année civile.
Ces dépenses correspondent à des travaux réalisés en France, dans l’Union Européenne ou dans l’Espace Economique Européen (à l’exception des dépenses liées à la propriété industrielle ou celles relatives à la veille technologique).
Le CIR comprend une grande variété de dépenses éligibles :
Ils sont consécutifs à une analyse rigoureuse des subventions, avances remboursables, prêt à taux zéro Innovation, qui concernent des projets d’innovation, ainsi que des contrats qui lient les entreprises déclarantes à leurs conseils.
Le taux du CIR s’élève à 30% en France métropolitaine.
Au-delà de 100 millions d’euros de dépenses éligibles, le taux s’abaisse à 5%.
Ce taux est porté à 50% pour les dépenses de recherche réalisées dans les départements d’Outre-Mer.
Le CIR doit être utilisé prioritairement pour acquitter l’impôt sur les bénéfices dû par l’entreprise au titre de l’année au cours de laquelle les dépenses de R&D ont été exposées (N). On parle alors d’imputation.
Si le CIR excède l’impôt sur les bénéfices de l’année N, une créance sur le Trésor naît.
Les PME au sens européen peuvent solliciter le remboursement immédiat de cette créance.
Les autres entreprises doivent imputer la créance au titre des trois exercices suivants consécutifs. Si à l’issue de cette période d’imputation, la créance n’a pas pu être totalement ou partiellement imputée sur l’impôt sur les bénéfices, alors l’entreprise peut en solliciter le remboursement (en N+4).
Pour aller plus loin
Qu’est-ce que l’agrément CIR ?
Le Guide du Crédit d’Impôt Recherche (CIR)
Comment gérer la déclaration tardive de mon CIR ?
Quels sont les points de vigilance d’un primo-accédant au CIR ?
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