La production de l’hydrogène vert et son avenir dans le transport
Avec la transition énergétique, les besoins en électricité dans les transports, le bâtiment et l’industrie vont augmenter de manière massive d’ici à 2035. RTE, le gestionnaire du réseau d’électricité, prédit une hausse de 10 TWh/an.
Pour répondre à cette hausse, une augmentation de la production d’électricité renouvelable et nucléaire sera nécessaire et devra s’appuyer sur :
En complément de l’électrification, la sortie des énergies fossiles implique également le déploiement à grande échelle d’infrastructures alternatives de production d’énergie bas-carbone, telles que :
Enfin, dans le secteur industriel, le développement des technologies innovantes sera accéléré à travers l’utilisation de l’hydrogène bas-carbone et la capture, l’utilisation et le stockage du carbone (CCUS). Des mécanismes d’appels d’offres permettront également de soutenir ces développements.
La décarbonation du secteur de la chimie est notamment primordiale puisque ce secteur représente encore 25% des émissions totales de l’industrie. La filière prévoit de baisser de 26% ses émissions en 2030 par rapport à 2015. Pour atteindre cet objectif, elle s’appuiera sur l’amélioration de l’efficacité énergétique, la production de chaleur bas-carbone et l’abattement des émissions de protoxyde d’azote (N2O) et d’hydrofluorocarbures (HFC). La décarbonation du secteur de la chimie est notamment primordiale puisque ce secteur représente encore 25% des émissions totales de l’industrie. La filière prévoit de baisser de 26% ses émissions en 2030 par rapport à 2015. Pour atteindre cet objectif, elle s’appuiera sur l’amélioration de l’efficacité énergétique, la production de chaleur bas-carbone et l’abattement des émissions de protoxyde d’azote (N2O) et d’hydrofluorocarbures (HFC). .
Le secteur, en pleine mutation, doit imaginer sa transformation digitale et faire émerger de nouveaux modèles. Cette transformation est possible grâce au développement de nouveaux produits à fort potentiel via l’intrapreunariat ou la collaboration avec des startups.
Le secteur doit pour cela tirer le plein potentiel de ses investissements, en valorisant ses activités R&D, qu’elles soient réalisées dans des laboratoires de recherche ou sur des sites industriels de production.
Dans ce contexte, le soutien public au financement des projets de décarbonation est un axe majeur du plan France 2030, qui vise à accélérer la transition écologique et énergétique en favorisant l’innovation, l’investissement, ainsi que la cohésion sociale et territoriale. Avec France 2030, l’Etat mobilise 54 milliards d’euros pour transformer durablement des secteurs clefs de l’économie française. En particulier, 5,6 milliards d’euros seront alloués à la décarbonation de l’industrie dont 4 milliards pour le développement des technologies de rupture telles que l’hydrogène bas carbone ou la capture du carbone.
26 %
de la production d’énergie primaire en France provient des énergies renouvelables
68 Mds€
de CA pour l’industrie chimique
50 %
de la consommation primaire d’énergie est produite sur le territoire
60 Mds€
dépensés par la France en 2021 pour protéger l’environnement
Développement de la production d’énergie à partir de sources renouvelables (marin, éolien, solaire) et de la biomasse et développement de réseaux énergétiques intelligents.
Amélioration des technologies d’exploration et d’extraction pour accroître le taux de récupération dans les gisements fossiles. Les enjeux R&D portent sur l’évaluation des ressources potentielles et des techniques d’exploitation alternatives.
Maintien de la qualité des performances des nouveaux produits et développement ou amélioration des procédés industriels permettant de traiter ces composés issus de la biomasse.
Notre expert du secteur
Les experts ABGi vous apportent des réponses ancrées dans leur environnement, alliant une connaissance approfondie du secteur d’activité, une vision prospective du marché, et une analyse exhaustive de toutes les opportunités qui se présentent à vous.
Christophe aubé
Docteur en chimie et titulaire d’un Diplôme Universitaire Brevets d’Invention – CEIPI. Il accompagne ses clients dans le financement fiscal de la recherche et le management de l’innovation. Ses domaines de prédilection sont la chimie de synthèse, les matériaux biosourcés et les médicaments.
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