Depuis le choc conjoncturel liée la crise du Covid et ses conséquences (pénurie de semi-conducteurs, fortes hausses du coût des matières premières et de l’énergie), la filière est confrontée à une réelle transformation structurelle, source de mutations importantes :
Avec la transition énergétique qui s’accélère, la France et l’Union européenne se sont fixées les objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050 (Net Zero Initiative, Ademe) et de réduction de 55% (Fit for 55, CE) des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.
Décarboner le secteur des transports est un enjeu majeur ; à titre d’exemple, le secteur des transports est le premier contributeur aux émissions de gaz à effet de serre de la France au début des années 2000, et elles ne représentent plus que 30 % des émissions nationales depuis 2021.
Sous cette impulsion, l’industrie automobile accélère sa transformation vers la décarbonation de ses activités, le tout en lien avec le modèle d’usine 4.0, facteur incitatif et nécessaire à cette évolution.
Cet objectif impose des investissements profonds, néanmoins tous les acteurs de la filière doivent rester dans la course au véhicule accessible économiquement, mais aussi vert, connecté, intelligent et automatisé.
En réponse, le gouvernement français a mis en place des plans d’aides et d’investissements pour soutenir les efforts de R&I et de modernisation de l’outil industriel, des intrants permettant son fonctionnement optimal et des sous-traitants pour favoriser les circuits d’acheminement courts et de qualité.